Il n'y a de batailles perdues d'avance que celles qu'on ne livre pas.

TU ETAIS AUSSI CHARLIE

ALEXIA
née le 11 octobre 1979
décédée le 30 mars 2001


L ADJUDANT RICARD

19/02/2015 21:16

COINCIDENCE OU PRESTIDIGITATION?

Souvenons de ce mois de mai 2001...

Le Chef PELOFY saisit parfaitement que la 106 grise Quick Silver peut être suspecte. Il demande à son alter ego local, l'adjudant RICARD de Beaumont de Lomagne de surveiller la Rue de la Résistance, et les allées et venues de la 106 grise Quick Silver, immatriculée 9783 WW 31. Dès cet instant, la voiture disparait de la rue!

Grâce à un peu d'observation et de pugnacité, je constatai quelques temps plus tard que la dite 106 était bel et bien garée tout au fond du garage du N°4 de la Rue de la Résistance à Beaumont de Lomagne.

Cette "disparition" durant quelques semaines fût-elle simple coincidence ou bien le fruit d'une indiscrétion gendarmesque?

A qui et dans quelles circontances, si tel était le cas, le Gendarme RICARD aurait-il pu parler?

Tout ceci aura indéniablement perturbé l'enquête du Chef PELOFY, que nous remercions encore pour la qualité de son enquête préliminaire.

Qu' aurait-elle été, si son collègue RICARD l'avait épaulé?

L'adjudant RICARD, on le retrouvera beaucoup plus tard dans cette affaire le 2 juin 2009.

Nous étions toujours en face d'une opiniâtre autisme du parquet dans cette affaire. Les magistrats réclamaient qu'on leur fournisse des éléments nouveaux et chaque fois que nous produisions un fait non étudié ou que nous réclamions un acte complémentaire (ex: l'analyse de la puce téléphonique du portable d'Alexia), ils nous rétroquaient l'absence d'intérêt de nos requêtes.

C'est à force de réflexion, d'analyse et de comparaison qu'en 2009 nous relevions un élément d'une grande importance, qui, jusque là nous avait échappé. En effet, le journaliste Aziz ZEMOURI dans son article du 5 août 2006 écrivait :" Madame A, se souvient qu'au moment des faits, elle a invité la compagne de son fils à venir retirer des souvenirs à son domicile. Mais l'ex fiancée a décliné la proposition en invoquant un accident récent qui a rendu son véhicule inutilisable".

Cet élément n'existait nulle part dans la procédure. Aucun enquêteur n'avait jamais relevé ce fait majeur.

C'est ainsi que je me rendis à la gendarmerie et c'est l'adjudant RICARD qui prit ma déposition. (PV du 2 juin 2009).

Le lendemain, le 3 juin 2009, l'adjudant RICARD fit un procés verbal de renseignement judiciaire. (Pièce du 3 juin 2009)

Durant de longs mois suivant ces deux provès verbaux, nous n'eûmes aucune réponse, aucun retour.

 Et pour cause....

La révélation de cet élément très important faite par Mme ANGLARS sur le fait que la voiture de Melle Peggy CHAUFFOUR avait été accidenté dans la période du drame était un élément tout à fait nouveau.

Mais cette déposition du 2 juin 2009 devenait un ACTE INTERRUPTIF DE PRESCRIPTION.

Nonobstant, nous apprenions en 2012 que le Procureur du TGI de Montauban prononçait la prescription correctionnelle.

Où sont donc passés ma déposition du 2 juin 2009 recueillie par l'adjudant RICARD et son procés verbal de renseignement judiciaire?

Pourquoi n'y a-t-il aucune trace au Tribunal de Grande Instance de Montauban "rien n'ayant même été enregistré auprès du bureau d'ordre pénal" (Maitre MARQUES, mémoire).

Comme le démontre l'avocate dans son mémoire, la prise en compte de cet élément aurait du impliquer une réouverture de l'enquête...

Encore un grand mystère dans cette affaire....