Dès le début de l'enquête le Lieutenant CHAUDERON dirigeant la Brigade de recherche de Montauban m'avait dit: "Bon docteur, maintenant faites le "canard" quand à moi, je vais ronger l'os et quand j'aurai fini il n'y aura plus d'os".
C'est ainsi que le 27 mars 2002 accompagné de du Gendarme COURTIL, ils se déplacèrent sur Marseille afin d'interroger Mr BIANCHI Pierrick présent sur les lieux du drame le 30 mars 2001. Nous sommes 1 an après le drame. La Juge d'instruction Mme MUNIER PACHEU avait ordonné, dès le 20 septembre 2001 de "localiser et entendre Mr Pierrick BIANCHI de la S.A BOREAL....(Mission).
C'est probablement parce que le gendarme PEREZ n'était pas encore enclin à obéir à la juge, que son supérieur hiérarchique s'est lui même déplacé à Marseille pour interroger Mr BIANCHI (D 1571 PV CHAUDERON).
Dans cette audition les gendarmes mettent en évidence un témoignage très interressant :" le comportement suspect du passager arrière d'une vieille R14...".
Cet élément est resté sans suite et surtout jamais évoqué dans le PV de synthèse du gendarme PEREZ...
Qui étaient ces gens ?
Connaissaient - ils DUVAL?
Connaissaient - ils MARTIN?
Connaissaient - ils ALVARO?
Connaissaient - ils CHAUFFOUR?....etc...etc
Il eût été plus que normal que les gendarmes tentent au moins de les rechercher.
Mais comme tout au long de cette enquête le gendarme PEREZ évite tout ce qui pourrait contribuer à la vérité.
- Il ne vérifie JAMAIS physiquement la 106 QUICK SILVER de Peggy CHAUFFOUR.
- Il ne précise pas les circonstances du décès du compagnon de Peggy CHAUFFOUR, Mr Hervé DUVAL.
- Il n'interroge jamais ni Peggy CHAUFFOUR, ni Anne ANTIC, ni Michel MOTHE, son épouse et ses enfants.
Bref le gendarme PEREZ désobéit délibéremment à la juge d'instruction (Mission) .
POURQUOI?